Le PSG éliminé sans broncher

Les aveugles imaginaient une qualification possible du PSG sur le pré du Camp Nou. Certains consultants rappelaient même qu’avec Ibra et Verratti, le XI du Président allait montrer un autre visage, avec plus d’intensité, plus de niaque et qu’un coup du sort pouvait être envisageable. Un flop difficile à digérer.

L’élève écrasé par le maître

C’était beau de fantasmer. Mais la réalité est toute autre. La réalité, c’est que la team parisienne ne pouvait gagner contre son modèle. L’élève n’a pas encore assez d’expérience pour pouvoir contrer le maître. Pire, l’élève n’a pas assez d’orgueil ou de fierté pour oser tenter quelque chose contre le maître. Et ce n’est plus un secret de polichinelle. La philosophie du Barça est celle prônée par le coach à la touillette. Jusqu’à en devenir de véritables spectateurs ? Le PSG n’a jamais réussi à chambouler les Blaugranas. Et la recette pour les renverser n’est surement pas celle de la contemplation !

Tremoulinas l’avait dit avant le match aller, Varane aussi. Avant le match retour, c’est Feghouli qui l’avait dit : « il faut leur rentrer dedans, les presser autant que possible. » Alors pourquoi s’entêter à absolument remporter la bataille de la possession ? Les équipes ayant réussi à mettre en danger le Barça l’ont réussi au prix d’un pressing incessant, sur toutes les lignes, à l’instar de l’OM de Bielsa face au PSG par exemple.

Une grinta raplapla

Alors c’est simple, on a rien vu. Au bout de 45 minutes, le PSG avait fait 4 fautes, le Barça 8. Indigne. Seul Petit Hibou et Matuidi ont réussi à sortir la tête de l’eau. Sur le premier pion, Iniesta transperce toutes les lignes avant de délivrer un caviar à Neymar. Où était celui qui devait l’empêcher de s’infiltrer ? Les Parigots n’étaient que de simples pions. Messi n’a pas eu besoin de cavaler une seule fois et Blanc n’a pas trouvé, encore une fois, les clés. Des choix proches du néant au Parc avec des remplacements poste pour poste. Au retour ? Aucune prise de risque. Les joueurs ? Incapables de hausser leur niveau de jeu. Les absences de Motta et Silva peuvent être des raisons de ce manque d’orgueil. Car Motta, c’est le Busquets du PSG. Sans lui, le PSG est démuni.

En 3 participations, le PSG se fait sortir en ¼. Il y a deux ans, les Parisiens étaient sortis la tête haute : 2-2 arraché au PdP, 1-1 au Camp Nou. Pourtant Carlo avait ramassé car lui, n’était pas le genre d’entraîneur qu’on aimait défendre hein… Moralité : avec Carlo, la C1 c’était beau, pour Blanc, « le changement c’est maintenant. »