17 avril 2015 - 13:32 - Malik Tz

PSG Barça : la defaite de Blanc

C’est avec une infirmerie bien remplie et des suspendus que le PSG s’est présenté devant l’armada d’Enrique. Et avec une team amoindrie, le PSG s’est fait balayé. Un revers synonyme d’adieu à la C1 et qui interpelle les choix du Président. Scanner.

Blanc, absent totalement

En effet, que ce soit tactiquement ou dans le positionnement de ses gus, le coach à la touillette n’a fait que placer des pions sur un échiquier fixe. Pas de prise de risque, pas de plan de jeu spécifique pour une rencontre typique. Bref, l’entraîneur qui ne change pas, qui ne progresse pas.

Rabiot, Cabaye et Matiudi. Cette triplette dans la zone de construction n’avait été essayé qu’une seule fois cette saison contre Bastia. Le résultat ? Une défaite mémorable (4-2) sur l’Île de Beauté. Alors évidemment contre les Blaugranas, il fallait remettre le couvert, ça pouvait passer. Mais bien sûr…

[ Prochain match mon equipe (PSG) ]

Un type hermétique

Ok, la blessure d’O Monstro et la rentrée de Tahiti Bob, diminué physiquement, ont pesé dans la balance. Mais pourquoi s’entêter à aligner constamment le même plan de bataille ? Quand on zieute de plus près, LB n’a rien fait d’autre que de remplacer ses meilleurs crampons par des larrons moins « herculéens ». Cabaye pour suppléer Motta et Rabiot pour combler la suspension de Petit Hibou. Blanc a surement pensé que ce trio allait jouer de la même manière.

À ce niveau, ce n’est de l’incompétence, c’est de la bêtise pure et la conclusion est simple : Blanc est hermétique aux changements. « Les changements, je n’en suis pas friand ». Voilà son slogan. Pour preuve, ses remplacements ne sont que du poste pour poste. Il a tenté à l’heure de jeu de changer de système et en decendant Pastore. Résultat : l’équipe fut en total déséquilibre.

Un 4-4-2 avec un milieu renforcé et le duo Cavani-Lavezzi dans l’axe aurait pu être dégainé. Ou de placer David Luiz in the middle avec Pastore en soutien d’El Matador. Bref, tenter quoi ! Nada.

Et en conf’ de presse, les analyses qui ont suivi n’ont que très peu remis en cause le Cévenol. Critiquer les joueurs présents sur le pré pour éviter de parler tactique et parler des absents pour dire qu’il ne pouvait pas faire autrement. Encore une preuve de corporatisme peut-être ?

A la une
Live chat
0 Messages