20 avril 2015 - 09:59 - Julien

Les bobos ont-ils mis paris K.O ?

Le rendez-vous PSG-Barça devait être la continuité du match à Stamford Bridge. La rencontre où les Parigots ont eu les crocs pour renverser les Blues. Un 8ème de C1 qui avait laissé entrevoir un changement de l’état d’esprit, une entrée dans la cour des grands. Seulement voilà, en ¼ de la Coupe aux grandes oreilles face à la MSN & Co, le PSG n’a pas existé, la faute à une cascade de forfaits qui soulèvent certaines interrogations...

Allô Paris bobo

Primo, les absences répétées de Zlatan, Motta, Cabaye, Lucas, Luiz… ont un point commun. Les blessures récoltées par ces crampons sont toutes de même nature : claquage, élongation, déchirure. Ces tracas derrière la cuisse ne sont-elles pas le résultat d’un trop plein effort, d’une mauvaise préparation, d’un mauvais suivi médical ?

On entend déjà les commentaires pour expliquer les raisons du revers : la Coupe du Monde a pompé les joueurs. Pourtant, les Blaugranas, les Merengues et les Colchoneros possèdent aussi des internationaux non ?

Vous l’avez compris. Interrogeons-nous plutôt sur les méthodes d’entraînement, sur la qualité et la complémentarité du staff médical. Rétro. À l’automne, Laurent Blanc se disait insatisfait du dispositif d’Éric Rolland, pourtant réputé comme étant le best à son poste.

[ Prochain match mon equipe (PSG) ]

De plus, les kinés ou physios perso du géant Suédois et d’O Monstro ont vu leur champ d’action s’agrandir. Ensemble, ils bossent désormais avec 14 des 24 gus du PSG dont 10 pour le seul Dario Forte. Dans ce cas, quelle est la mission des autres ? Un proche des joueurs faisait un constat alarmant cette automne : "C’est la guerre entre kinés étrangers et français. Les Français ont parfois manqué d’humilité en ayant la réponse à tout systématiquement. Mais la plupart manque d’expérience. Hormis Eric Rolland, le staff médical n’est pas au niveau des joueurs qui composent l’effectif."

Le problème viendrait donc des français qui ne s’estiment pas moins bon ? Impossible d’y croire ! C’est vrai qu’on ne s’est jamais foutu de la gueule d’Ancelotti, du nombre de ses adjoints, de ses méthodes, de ses GPS, des terrains en sable, etc. Quel beau résultat !

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