Top 4 des duels pour le titre en Ligue 1

Le sprint final de Ligue 1 approche à grand pas et l’Olympique Lyonnais, le Paris Saint-Germain et l’OM sont tous les trois en mesure d’aller chercher le titre tant convoité de champion de France. Cette saison haletante nous promet un très grand final avec notamment des affrontements directs entre l’OM et ses deux concurrents, dans un Vélodrome qui sera chauffé à blanc. Nous vous proposons un quatuor de sprints qu’a connu notre Ligue 1, tous plus surprenants les uns que les autres.

Bordeaux arrache le titre à l’OM "grâce" au PSG (1998-1999)

En 1999, l’OM de Rolland Courbis et les Girondins de Bordeaux d’Elie Baup ne se lâchent pas d’une semelle pour le titre de champion. Et à l’aube du nouveau millénaire, le suspens est haletant. Alors que les bordelais prennent la tête du championnat en écrasant l’OM 4-1 grâce à un match tout simplement énorme, ils ne la lâchent plus et jusqu’à la dernière journée, là où tout va se jouer. La donne est simple, si Bordeaux l’emporte à Paris, le titre leur est offert, sauf qu’à quelques minutes de la fin le club de la Capitale tient le club au scapulaire en échec (2-2) jusqu’à l’entrée de Pascal Feindouno. Dans le même temps, l’OM mène à Nantes et s’adjuge donc pour le titre, jusqu’au but de Feindouno dans un Parc des Princes qui réclamait la défaite de Paris pour priver les olympiens du titre.

Rien de pire pour les marseillais que de perdre le titre dans les dernières secondes à cause du Paris Saint-Germain. Certains joueurs de la capitale feront d'ailleurs comprendre par la suite qu'ils auraient certainement mis plus de conviction à l'ouvrage si Bordeaux n'était pas confronté à l'OM dans le cadre de la course au sacre...

Lyon bat Lens et débute sa domination (2000-2001)

Le RC Lens croyait bien se diriger tout droit vers le deuxième titre de champion de France de son histoire, mais c’était sans compter sur une équipe lyonnaise survoltée. Alors que tout le monde les croyait distancés, les Gones parviennent finalement à revenir à un seul petit point du RC Lens avant la dernière journée, et un affrontement avec… Lens. Lyon a alors besoin d’une victoire et le titre est à lui, et après l’ouverture du score magique de Sidney Govou, alors un jeune joueur en devenir, c’est Violeau qui venait doubler la mise dans un Gerland chavirant de bonheur. Mais la fête a bien failli être gâchée lorsque Bak, ancien lyonnais, réduisait la marque avant la pause. Sauf qu’au retour des vestiaires, Juninho offrait à Pierre Laigle le but du chaos. Lens venait de perdre sa première place qu’il avait si longuement occupé aux dépends d’une équipe lyonnaise qui commençait alors sa série de sept titres consécutifs.

L'OM grille la politesse aux Girondins de Laurent Blanc (2009-2010) 

Alors que Laurent Blanc et les Girondins réalisent une première partie de saison parfaite, terminant champion d’automne avec la certitude d’enchaîner un second titre consécutif. Mais alors qu’ils comptaient neuf points d’avance sur l’Olympique de Marseille à la 22e journée de Ligue 1, les bordelais s’écroulent petit à petit et voient l’OM revenir à hauteur quelques journées plus tard. Alors que Montpellier se mêle à la lutte, les olympiens s’échappent seuls à partir de la 30e journée, pendant que Bordeaux tombe de très haut. A la fin de la saison, alors que le titre est adjugé à l’Olympique de Marseille, les Girondins terminent la saison à la 6e place, à 14 points de l’équipe avec laquelle ils étaient au coude à coude durant la majeure partie de la saison. L’OM aura donc repris 23 points à Bordeaux dans un sprint final beaucoup plus long qu’habituellement.

Lens arrache le titre à Metz (1997-1998)

1998, à l’aube d’une Coupe du Monde historique où la France ressortira vainqueur, le FC Metz surprend la France en se mêlant à la course au titre avec notamment le PSG, l’OM et l’AS Monaco. Lens est alors dixième du championnat pendant que Metz devient champion d’automne. Par la suite, les Sang et Or se reprennent et reviennent à la lutte pendant que l’OM, Monaco et Paris lâchent le morceau. Le duel ne concerne alors plus que Lens et Metz, qui vont s’affronter à quatre journées de la fin dans un match crucial pour la suite. Metz, en méforme, ne compte plus qu’un point d’avance sur le RC Lens à quatre matchs de la fin, et accueille donc une équipe en pleine forme à Saint-Symphorien. Finalement, Metz s’incline face au duo Smicer-Drobnjak et perd la tête du championnat aux dépends de Lens. Les hommes de Jean-Guy Wallemme conserveront cette place jusqu’au bout, malgré les trois victoires consécutives de Metz pour le grand final.

Certains se jouent sur des affrontements directs, d’autres sur une moitié de saison. Le sprint final avait commencé en janvier pour Bordeaux alors que Metz a perdu son titre dans un match face à un concurrent direct. Alors que Paris et Lyon vont devoir se déplacer au Vélodrome, quel sera le verdict de cette saison? L’OM se doit de tenir à l’extérieur pendant que le PSG et l’OL semblent mieux placés pour gérer le sprint, mais tout pourrait changer en deux rencontres cette saison.