Top 5 des joueurs décédés avant l'heure

Parce qu'il est de coutume de "célébrer" les esprits défunts en ce 31 octobre, nous avons décidé de profiter de l'occasion pour rendre hommage à ces joueurs décédés avant l'heure ces dernières années. La liste présentée ci-dessous est bien évidemment non-exhaustive et on ne saurait que  souligner notre soutien à toutes les personnes touchées de près ou de loin par les drames du football... 

Marc Vivien Foé : Un lion ne meurt jamais...

Champion de France avec le RC Lens en 1998 avant des passages du coté de West Ham, l'Olympique Lyonnais ou encore Manchester City, Marc Vivien-Foé faisait aussi et surtout partie des cadres de la sélection du Cameroun. C'est d'ailleurs en défendant les couleurs du pays que le milieu défensif laissera sa vie en plein milieu de la demi finale de Coupe des Confédérations (2003) opposant les Lions Indomptables à la Turquie. Victime d'une attaque cardiaque à la 72e minute de la rencontre, il décède une demi-heure plus tard, à seulement 28 ans. Les hommages ne tarderont pas à pleuvoir, notamment en France, où Marc-Vivien Foé a laissé à tout jamais une trace indélébile.

Albert Ebossé : tué par ses propres supporters

Nous sommes le 23 août 2014 dans l'enceinte de Tizi Ouzou (Algérie). La JS Kabylie vient de perdre le derby face à l'USMA Alger. Un revers aux conséquences dramatiques pour Albert Ebossé, meilleur buteur du championnat algérie lors de la saison précédente et auteur de l'unique but de la JSK ce soir là. Pris à partie par leurs propres supporters, l'attanquant camerounais et ses partenaires s'empressent de rejoindre le couloir menant aux vestiaires, mais c'est finalement la mort qui attendra ce dernier au bout du tunnel après avoir reçu une ardoise tranchante en pleine nuque selon les derniers éléments de l'enquête en cours... Une mort évidemment aussi triste que révoltante pour un joueur apprécié de tous ces partenaires et un père de famille aimant et attentionné.

Piermario Morosini : une histoire d'ambulance

C'est l'histoire d'un jeune joueur promis à un bel avenir mais dont l'ascension s'est bruquement arretée à seulement 25 ans, un certain 14 avril 2012. Prêté à Livourne (Serie B) par l'Udinese, le milieu de terrain affronte un autre espoir du foot italien, Marco Verratti et sonl équipe de Pescara. Morosini s'effondre sur le terrain après une demi-heure de jeu. L'action se poursuit pendant une poignée de  seondes, mais les protagonistes de la rencontre comprennent très vite la gravité de la situation. Transporté à l'hôpital Santo Spirito de Pescara, le joueur est déclaré mort quelques minutes après son arrivée. On apprendra plus tard que l'ambulance aurait pu intervenir encore plus vite si un agent de la police municipale n'avait pas eu la "bonne" idée de garer son véhicule devant l'entrée du stade...  

Antonio Puerta : Séville à la vie, à la mort

Vainqueur de la Coupe d'Europe à deux reprises avec le FC Séville, Antonio Puerta faisait partie de la génération montante coté andalous. Sélectionné pour la première fois avec l'équipe première d'Espagne un an plus tôt, le latéral gauche voit sa vie littéralement s'écroulée le 25 août 2007, lors du match de championnat entre le FC Séville et Getafe. Victime d'un premier arret cardio-respiratoire en pleine rencontre, ce dernier se relève avant rechuter à pas moins de 4 reprises dans les vestiaires. Le joueur de 22 ans est transporté à l'hôpital Virgen del Rocio de Séville où une dysplasie ventriculaire droite arythmogène (maladie du muscle cardiaque) est diagnostiquée. Il fera un nouvel arrêt avant de succomber le lendemain.

Robert Enke : Le dernier train

Au terme d'une saison remarquée dans la cages de Mönchengladbach (1998-1999), Robert Enke peine à confirmer son talent, que ce soit chez le Benfica, avec Barcelone ou encore lors de ses prêts au Fenerbahçe ainsi que Tenerife. En 2004, le portier décide donc de rentrer au bercail et signe à Hanovre où il retrouve son meilleur niveau, avec en prime des convocations régulières pour la sélection nationale dont il devient même le gardien titulaire après l'Euro 2008. Paradoxalement, ce retour au premier plan du côté sportif coïncide avec une interminable dépression mentale qui poussera finalement Enke à mettre fin à ses jours le 10 novembre 2009, à 32 ans, en se jetant sous un train de la banlieue de Hanovre quelques mois avant le Mondial 2010 auquel il était censé participer.