6 mai 2015 - 09:50 - Julien

La Vieille Dame se tape le Real

Le XI d’Allegri a remporté (2-1) le premier round de la ½ de la C1 en s’offrant des Merengues trop poussifs. Si Les Bianconeri se sont découverts une triplette offensive, la BBC était en mode basse consommation.

Outsider, sparring-partner, petit poucet. Appelez-ça comme vous voulez mais la Juve a fait taire ses détracteurs en claquant, face au tenant la Coupe aux grandes oreilles, un succès précieux avant le match retour à Bernabeu. Morata a brillé face à son ex. 8ème, Tévez décroche une banderille croisée. Parade de Casillas. Alvaro n’a plus qu’à pousser la chique de la semelle dans les ficelles pour dépuceller le tableau d’affichage du Juventus Stadium. Ronaldo (27ème) se chargeant, sur un caviar de James, de montrer que ses tifs ne bougent pas en plantant un coup de casque pour aplanir. L’Apache se chargeant de mettre ses potos en ballotage favorable sur péno (58ème) après une raclure de Carjaval.

[ Prochain match mon equipe (Juventus) ]

La Juve a sa MTV

Si le Real a sa BBC, le Barça son réseau MSN, la Juve s’est découvert sa chaîne : la MTV. Portée par un Morata qui ne lâche pas l’affaire face à son ex, un chien enragé prénommé Tévez et un iroquois punk tatoué Vidal, les zèbres ont bluffé tout le monde en haussant le volume de sa bande. Un pressing de ouf’ dans les 10 premières minutes, un Pirlo en tour de contrôle et une douane impermeable au trafic de pots de gel et de chaussures à paillettes. Ajoutez à cela un Pat’Évra pas dégueu et un cadrage quasi parfait de la rampe de lancement Kroos, On “like”.

Le Real se tire une “Bâle”

Par contre, on est plus en mode “dislike” côté Galactiques. Primo, un Gareth Bale disparu des radars. 14 ballons touchés en 1ère mi-temps… La stat en dit long. Secondo, un Sergio Ramos un peu 3ème défenseur, un peu milieu, un peu arrière. Le type n’était pas à sa place et là-dessus, Carlo s’est troué. Un mot sur Varane ? Absent. CR7 ? Esseulé en l’absence de Benzema. Bien muselé aussi par Chiellini qui s’est chargé de le découper. Le point positif : l’apport de Marcelo et de Carvajal dans les couloirs. On l’a vu, pénétrations intérieures d’Isco et James pour permettre les dédoublements sur les côtés. À chaque fois, c’était danger. Alors quand Carlo sort Isco, il se fusille lui-même.

C’est vrai que si le coup de boule de Rodriguez, lancé en kamikaze dans les 18, finit dans les filets ce n’est plus le même match…

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