19 février 2015 - 15:31 - Andy Garcia

Top 5 des relégations sportives surprises...

Le Borussia Dortmund va-t-il se maintenir en Bundesliga? L'un des clubs les plus aimés du football actuel ne compte qu'un point d'avance sur la zone de relégation et pourrait vivre une terrible désillusion suite à des années de bonheur total pour le club et ses supporters. Malgré cela, Reus a prolongé et Klopp est toujours-là, de vrais motifs d'espoirs pour les pensionnaires du Signal Iduna Park. Mais si le pire devait arriver, Dortmund ne sera pas le premier club à se faire surprendre par les abysses de son championnat... Top 5 des relégations sportives inattendues!

[ Prochain match mon equipe (Borussia Dortmund) ]

1992-1993 : La Fiorentina de Batistuta coule 

Ceux qui ont connu Gabriel Batistuta (ou Batustita selon PES) connaissent le talent du bonhomme devant les buts, et surtout ses belles heures à la Fiorentina. Auteur de 250 buts en près de 400 matchs avec la Viola, il est resté fidèle à son club même dans les heures les plus sombres. Accompagné d'Effenberg et Laudrup notamment, son équipe avait fière allure en 1992, mais parfois les prises de positions et les choix peuvent faire très mal. Deuxième après 13 matchs, Cecchi Gori choisi de virer l'entraîneur en place le match d'après (défaite face à l'Atalanta 0-1) pour nommer Agroppi. Une erreur fatale que même Batistuta, auteur de 16 buts en 32 rencontres de championnat cette saison-là, ne pourra réparer. La Viola démarre alors une chute terrible, probablement l'une des plus impressionnantes du football : après le licenciement de Radice, la Fio' n'a remporté que trois rencontres en 20 matchs de Serie A. Le résultat est sans appel, après plus de 50 ans au sein de l'élite, Batistuta et les siens descendent en Serie B, payant ainsi le mauvais choix de leur président. Heureusement, ils remonteront l'année d'après avec notamment un Batistuta à nouveau auteur de 16 buts.

1995-1996 : Kaiserslautern, Dortmund-like

Un ogre de Bundesliga qui joue les premiers rôles pendant des années, puis qui voit certains de ses joueurs majeurs quitter l'équipe avant de finalement vivre une saison galère, cela ne vous rappelle rien ? Non ce n'est pas de Dortmund dont nous parlons, mais bien de Kaiserslautern. Terminant aux pieds du podium en 1995, après avoir été vice-champion la saison d'avant, le club ne se relevera pas des départs de Sforza et Kuntz. Au terme d'une saison qui avait vu le club menacé par la zone de relégation dès la mi-championnat, le club officialisera sa descente à la dernière journée après un match nul à Leverkusen. Kaiserslautern vivait alors la première relégation de son histoire, avant de revenir fort les deux années qui suivaient avec une Coupe d'Allemagne et... un titre en Bundesliga !

1999-2000 : L'Atlético et sa saison de tous les paradoxes

L'an 2000 est fêté partout dans le monde, mais le symbole de ce nouveau millénaire ne sert malheureusement pas à effacer tous les maux. L'Atlético Madrid, aujourd'hui à la lutte avec les deux ogres espagnols en championnat mais également en Ligue des Champions, l'a appris à ses dépends. En 1996, les Colchoneros réalisent le doublé Coupe-Championnat, le sommet atteint avant une chute qui durera trois ans. En 1999, le club, dirigé par un administrateur judiciaire trois mois durant, possède pourtant les atouts nécessaires pour réaliser une belle saison. Capdevila, Hasselbaink ou encore Valeron entre autres sont là pour aider l'équipe à remonter la pente, alors qu'à la mi-saison, le club pointe à la 14e place. Mais voilà, ce n'était pas encore Simeone et la grinta s'était échappée cette année-là, d'abord dirigé par Ranieri puis par Antic, le deuxième club madrilène descend en deuxième division 70 ans après sa dernière relégation, et ce, malgré un Hasselbaink auteur d'une grosse saison (24 buts) et un parcours en Coupes plus qu'honorable : éliminé en 8e de C3 par Lens (contaminé?) et une défaite en finale de la Copa Del Rey contre l'Espanyol Barcelone.

2003-2004 : Leeds, du rêve au cauchemar

Leeds n'a pas vécu le passage au deuxième millénaire de la même manière que l'Atlético Madrid. C'était le club en vogue, celui qui était sur le point de retrouver sa réussite d'antan et qui tutoyait les sommets en Premier League, s'insérant dans le top 5 cinq ans d'affilées tout en jouant une demi-finale de Ligue des Champions en 2001, mais là encore, tout est allé très vite. Endetté, le club termine 15e de Premier League en 2002-2003 et vit alors une saison suivante catastrophique. En un an, Ferdinand, Keane, Woodgate, Kewell ou Bowyer ont dû être vendus suite à la mauvaise gestion financière, et malgré des joueurs comme Viduka ou Alan Smith, Leeds ne s'en remettra pas. En même temps, lorsque l'on compte sur Cyril Chapuis ou Lamine Sakho pour se sauver, c'est difficile de le faire. L'un des clubs les plus emblématiques d'Angleterre quitte la Premier League avant même la dernière journée, et ne parvient toujours pas à y revenir, voyant des légendes du club le quitter suite à la refonte financière de Cellino, qui bouleversera notamment l'effectif en vendant dix-neuf joueurs plus en acheter seize, tout en réalisant une véritable valse des entraîneurs...

2007-2008 : Lens touche les étoiles et le fond

Les désillusions peuvent faire très mal à un club, et avoir des conséquences terribles. Le RC Lens, c'est un club mythique de la Ligue 1, un public merveilleux et des exploits retentissants. Mais le club aujourd'hui dirigé par Kombouaré vit une saison difficile, avec notamment une garantie financière toujours attendue par la DNCG, et doit donc composer avec de nombreux points noirs. Mais ce n'est pas la première fois que l'enfer guette les lensois. Ils manquent l'Europe de peu en 2006-2007, suite à une défaite face à Troyes lors de la dernière journée, et ne s'en remettront pas. Gillot démissionne, Guy Roux arrive avec à sa disposition un effectif pourvu de beaucoup de joueurs de qualité comme Carrière, Hilton ou ecncore Bisevac, mais celui-ci quitte son poste après seulement quatre matchs, donnant un énorme coup derrière la tête du club. Papin vient alors en sauveur et l'équipe, qui se renforce avec les arrivées de Rémy et Belhadj, continue sa chute inexorable vers la Ligue 2. Lens descend et voit sa saison être également marquée par la polémique de la banderole face au PSG en finale de la Coupe de la Ligue, perdue, évidemment.

A la une
Live chat
0 Messages