Top 5 des faits d'armes d'Arsène Wenger avec Monaco

Monaco et Arsenal vont s'affronter ce mardi 25 février à l'Emirates pour la première manche de leur double confrontation en Ligue des Champions. Comptant pour les huitièmes de finale, ce match est notamment l'occasion de fêter les retrouvailles entre deux légendes du football français, d'un côté un club, avec toute son histoire et ses particularités, de l'autre un homme. Alors oui, Arsène Wenger est aujourd'hui une idole du côté de Londres, symbole d'une stabilité que l'on peut comparer à l'histoire de Ferguson et Old Trafford du côté de Manchester, mais il a bien débuté quelque part, et son premier titre, c'est à Monaco qu'il l'a remporté. Focus sur les années Wenger sur le Rocher, où le technicien alsacien a beaucoup apporté, avec un Top 5 de ses coups d'éclats... 

1. 1988 : Wenger champion de France pour sa première

Arrivé de Nancy, club dont il n'a pu empêcher la relégation lors de la saison 1986-1987, il ne compte aucun titre à son palmarès. Aucune victoire, il est encore l'entraîneur novice dont tout le monde se fout, celui qui n'a pas encore fait son trou et qui peut donc rapidement se laisser bouffer par ses joueurs. Sauf que l'AS Monaco avait bien flairé le potentiel de Wenger, et ce dernier offre au club de la Principauté son premier titre de champion de France depuis cinq ans, devançant Bordeaux, tenant du titre. 

2. 1989 : le bras de fer déséquilibré avec l'OM commence

La deuxième saison est toujours la plus difficile pour une équipe, puisqu'elle est celle de la confirmation. Et pourtant, Wenger, avec un effectif restreint suite à de nombreux pépins physiques, parvient à hisser son équipe sur le podium tout en brillant sur la scène européenne avec notamment une victoire 6-1 sur Bruges en 8e de finale retour de la Ligue des Champions. Mais en France, l'ASM voit l'OM lui ravir son titre de champion... et une Coupe de France, l'emportant 1-0 face aux hommes de Wenger.

3. 1991 : Wenger met Tapie à terre en Coupe de France

Alors que l'AS Monaco reste sur une saison européenne pleine de rebondissements avec une nouvelle défaite en demi-finale de Coupe d'Europe (la Coupe des Coupes cette fois), le club continue sur sa lancée et acquiert non seulement la troisième place lui permettant de participer à la Coupe de l'UEFA l'année suivante, mais également un nouveau titre, le second et dernier de l'ère Wenger : la Coupe de France, face à un club qui est devenu le rival des monégasques, notamment avec la relation Tapie - Wenger, l'Olympique de Marseille, en 1991. 

4. 1992 : Il aurait pu jouer deux finales en une saison...

En 1992, l'AS Monaco croyait bien pouvoir toucher un titre européen lorsque Arsène Wenger menait ses joueurs jusqu'à la finale de la Coupe des Coupes, mais le Werder Brême a été plus fort. Une défaite qui aurait pu être atténuée par une deuxième Coupe de France consécutive pour Wenger, sauf que, qualifié pour la finale, celle-ci ne se jouera pas. En effet, après le drame de Furiani, le football français n'avait pas le coeur à célébrer une finale de coupe. 

5. 1993 : Une demi-finale de Ligue des Champions avant de partir

Alors que l'Olympique de Marseille vient de frapper un grand coup en devenant le premier club français à remporter la Ligue des Champions en 1993, l'AS Monaco de Wenger tente également sa chance la saison d'après. Alors qu'en championnat le club du Rocher ne termine pas sur le podium (une exception durant les années Wenger), il réalise un superbe parcours en Ligue des Champions, faisant tomber l'AEK Athène, le Steuaua Bucarest, le Spartak et Galatasaray, Arsène envoie Monaco en demi-finale, où le grand Milan, futur vainqueur de l'épreuve, ne fera qu'une bouchée de son équipe. 

En fin de cycle avec Monaco, Wenger refusait une offre du Bayern Munich en 1994 avant de s'envoler pour le Japon, où il rebondissait alors suite à une dernière saison mitigée en Principauté. Enfin, Arsenal le contactait et l'alsacien n'hésitait pas une seule seconde. Résultat, c'est un club habitué à jouer les premiers rôles en Coupe d'Europe qui se présente à Monaco, et tout cela grâce à lui...